L’emploi salarié privé en Île-de-France diminue de 0,1 % sur un trimestre(1), dans un contexte économique peu porteur. La croissance européenne reste modeste et les changements induits par la nouvelle orientation de l’administration américaine génèrent de l’incertitude.
Près de 4 100 emplois ont été détruits durant ces trois mois (- 0,1 % par rapport au trimestre précédent).
L’emploi francilien se replie de façon similaire à l’emploi national ce trimestre (- 0,1 %).
Cette baisse au niveau national touche aussi bien les 55 ans et plus (- 0,2 %) que les 30 à 54 ans (- 0,1 %). Seuls les moins de 30 ans ont un niveau d’emploi qui se stabilise.
Le niveau d’emploi francilien affiche une baisse de 0,3 % sur un an, soit 18 000 emplois supplémentaires détruits.
Des secteurs avec des évolutions divergentes
Sur un trimestre, l’intérim (+ 1,8 %) et l’industrie (+ 0,1 %) gagnent des emplois mais la construction (- 0,6 %) et le tertiaire hors-intérim (- 0,1 %) perdent des salariés. Ce deuxième trimestre négatif annule les gains de l’année passée.
Sur un an, les activités récréatives (- 5,5 %), la recherche et développement (- 3,9 %) et les télécommunications (- 3,5 %) sont en très fort recul.
Une masse salariale au ralenti
La masse salariale hors prime de partage de la valeur est en progression ce trimestre (+ 0,7 %). Celle-ci profite de la progression des salaires franciliens tandis que la baisse de l’emploi joue en sens inverse.
La croissance du salaire moyen par tête (SMPT) est de 2,1 % sur un an. Cette hausse s’expliquant en partie par la revalorisation du SMIC de 2,0 %, intervenue de façon anticipée le 1er novembre 2024.
(1) Les chiffres sur l’emploi du dernier trimestre sont encore provisoires.
Retrouvez dans le dernier Stat’ur la situation francilienne de l’emploi salarié par secteur et par département.
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