A fin juin 2021, les associations franciliennes ont déjà effectué leur rattrapage en termes d’emploi et établissent même un nouveau record de salariés.
La grande majorité des associations a bénéficié du soutien de l’État depuis le début de la crise sanitaire et a pu reprendre ses activités au sortir du troisième confinement au printemps 2021.
Un rebond important constaté sur un an
À fin juin 2021, l’emploi associatif affiche une augmentation de ses effectifs de 5,4 % sur un an avec plus de 16 000 salariés gagnés. Cela confirme non seulement le rattrapage en termes de salariés mais établit même un nouveau record de salariés.
Ce mouvement suit la tendance nationale, avec près de 68 200 emplois gagnés dans le secteur sur un an, hors Ile-de-France.
Les principales branches d’activités évoluent différemment
Les branches qui emploient le plus de salariés affichent des évolutions très différenciées. Les activités de clubs de sports (+ 10,8 %) et l’enseignement supérieur (+ 7,6 %) connaissent un fort rattrapage après avoir été les plus touchés par la crise sanitaire mais l’aide par le travail perd des emplois comme l’an dernier (- 0,5 %).
La prédominance des associations dans certains secteurs du privé
Les associations représentent 6,7 % de l’emploi privé en Île-de-France avec 318 600 personnes mais ce poids est plus important au niveau national (9,2 %).
Après avoir connu une progression constante entre 2012 et 2017, celles-ci ont marqué le pas depuis. La situation sanitaire a provoqué la perte de 10 000 emplois par la suite, à compter de 2020.
Parmi les neuf activités qui pourvoient le plus d’emplois associatifs dans le secteur privé en Île-de-France, les effectifs se concentrent dans l’aide par le travail (90,8 %), l’hébergement social pour adultes et familles en difficulté (92,5 %), les activités de clubs de sports (93,2 %), et avant tout dans les autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (95,8 %).
Pour en savoir plus sur le secteur associatif en Ile-de-France, consultez la fiche thématique 069.